Daft machine

Au-se-cours.

Hier soir, alors que je me rencardais sur DSSI (un API pour créer des plugins audio à la VST), je suis tombé sur ce lien. FST n’est ni plus ni moins qu’un programme qui permet, en utilisant Wine et JACK d’utiliser des plugins VST sous GNU/Linux. Là comme ça, ça a l’air de rien, mais les musiciens dans l’assemblée, s’ils ne sont pas déjà au courant (le projet date de 2006 tout de même), devraient faire dans leur froc.

Un peu dubitatif, je décide d’essayer le machin.

Sous une Ubuntu / Debian, les packages suivants sont nécessaires :

  • wine
  • wine-dev
  • lash-bin
  • lashd
  • liblash-dev Décompressons de la version 1.8 de FST.

Après avoir récupéré le SDK 2.3 VST chez Steinberg (voir le lien chez http://www.joebutton.co.uk/fst/), décompresser l’archive vst_sdk2_3.zip puis vstsdk2.3.zip contenu dans cette archive dans le répertoire créé par la décompression de FST, fst-1.8. Le Makefile de FST est un peu foireux, commentez la ligne suivante :

Et réalisez cette étape à la main avant d’invoquer make :

Enfin :

À ce stade, un executable, fst, devrait être disponible.

Démarrez alors LASH en invoquant la commande :

Téléchargez l’un des innombrables plugins VST disponibles, souvent gratuits et parfois libres, par exemple sur VST4Free et lancez le de cette façon :

Le premier choc, c’est l’apparition du plugin : Le second, c’est son apparition dans la liste des clients JACK :

Reste à attacher la sortie audio du plugin au port sonore systeme :

Le plugin est alors manipulable en utilisant n’importe quel canal midi (à eventuellement attacher au plugin en utilisant la console jack).

Et maintenant, j’ai besoin de Guronsan.