Nouveau jouet, Samsung NC10

Pour notre anniversaire de mariage, madame m’a offert un joujou dont je lui cause depuis un moment sans parvenir à me décider à l’acheter, le Samsung NC10. Ce netbook, je l’avais repéré à cause de son clavier qui, contrairement aux autres claviers de netbooks, est simplement parfait. Pas de disposition pourrie des touches de fonction, une touche “Enter” digne de ce nom, une frappe sublime et des touches assez grandes pour ne pas chopper des crampes.

Après avoir consciencieusement refusé les conditions d’utilisation de l’“os” moisi livré par defaut et préparé ma lettre de demande de remboursement de la license de cette vermine qui polluait la machine, je me lançais dans l’installation d’une Debian Lenny sur la première partie du disque de 160Go, la seconde étant evidemment dédiée à un NetBSD 5.0.

L’installation via une clé USB fut une banale formalité, et 15 minutes plus tard, le NC10 bootait sur un kernel 2.6.26.

Et là, vous vous attendez à 10 pages de fixes et autres bidouilles pour faire fonctionner les divers periphériques de la bête. Eh bah non. Ok, j’ai du me fendre d’un module-assistant install madwifi pour des raisons evidentes, mais mis à part cela, tout fonctionne out-of-the-box.

Cerise sur le gateau, Xen, qui lorsque je bootais mon X31 sur un hyperviseur/noyau-xen faisait s’emballer la température de la machine, ne provoque pratiquement aucune surchauffe (1 à 2 degrés de plus que sur un noyau classique).

Il est tout à fait regrettable que cette merveille ne se vende pas par defaut avec un OS convenable, car rien n’aurait rebuté le GENS, pas même la caméra integrée qui semble parfaitement fonctionner.